>> Témoignages

Fouzia* est une jeune femme de 27 ans, lesbienne algérienne a voulu nous faire part de son quotidien au travail (professeur d’anglais), elle se prête au jeu des questions-réponses».

LeXo : Comment elle est Fouzia dans son travail ?
Fouzia : La même dans son quotidien sérieuse et dévoué, patiente j’avoue que
pour enseigner il faut vraiment avoir une bonne dose de patience et d’énergie .
LeXo : Es ce que le faite d’être lesbienne affecte votre travaille ?

Fouzia : Non vu qu'aucun de mes collègues ne sait pour mon orientation sexuelle puis j’assume pleinement ma vie qui n’infecte pas mon boulot .
LeXo : Ne pas dévoiler son orientation sexuel est un choix? Pourquoi ?
Fouzia : Avouons-le que nous sommes dans une société homophobe le dire aura des conséquences néfastes, puis mon travaille il est délicat enseigner des mômes et être lesbienne peut-être associe à un autre cas de figure celui de « la
pédophilie » ni les parents ni les professeurs comprendrons ou tolérerons ma présence avec les élèves, donc je suis dans l’obligation de garder tout pour moi.
LeXo : Qu’espérez-vous ?
Fouzia : Beaucoup, mais surtout de la tolérance, j’aimerai avoir une collègue lesbienne ou un gay histoire de ne pas me sentir seule, j’espère aussi que les mentalités changeront un jour .

Fouzia* un prénom d'emprunte pour cacher son vrai prénom

Sarah* est une jeune femme de 26 ans Lesbienne Algérienne, a voulu nous faire part de sa vie, ses envies et ses souffrances, elle se prête au jeu des questions-réponses.

LeXo: Quand tu as su pour ton penchant envers les filles?

Sarah: à l'âge de 11 ans, j'ai été en CEM et je ressentais un sentiment assez bizarre envers une camarade d'école qui est aussi ma voisine, elle me considérait comme une meilleure amie, moi aussi mais j'avais un sentiment plus fort .

LeXo: Est-ce que tu lui as avouée tes sentiments ?

Sarah: nous sommes restés amies jusqu'au lycée ou je lui dévoile tous car, je ne pouvais plus rester dans la souffrance et je crois que le fait de lui dire ma plongée dans un cauchemar.

LeXo: Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? 

Sarah: Ma descente aux enfers, elle m'a insulté par tous les mots, m'a dit que je ne suis pas éduqué, que je devrai me soigner et quelle m'interdisait de s'approcher d'elle, j'ai cru que c'est la fin de ma vie ,mais enfaite ce n'est rien comparé à la suite des événements, elle a raconté à sa mère ce que je lui ai dit, que cette dernière la balancer aux autres voisines. Moi qui se demander pourquoi les autres me dévisager j'ai tout de suite eu la réponse par ma mère qui était indigné, abattue, équerré par sa fille.

LeXo : Après la réaction violente de ta mère, qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?

Sarah : elle m’a demandé de prendre mes affaires et d’aller chez ma tante (sa sœur) car tôt ou tard mon père et mon frère découvriront la vérité et dieu sais ce qui vont me faire, même si elle été indigné son instinct maternel resté intacte, je suis restée chez ma tante trois mois, jusqu’au jour ou ma mère m’appelle me demandant de rentrer à la maison, je ne sais ce qui c’est passé en mon absence, car elle n’a jamais plus parlé sur le sujet, mon père et mon frère n’ont rien su de l’affaire, je crois qu’elle a vraiment tout fait pour mettre fin aux dires des voisines.

LeXo : Aujourd’hui est-ce que tu te sens bien dans ta peau ?

Sarah : j’assume ce que je suis, mais de là à crie sur les toits je ne pourrai pas le faire rien qu’a penser à la souffrance et la peur que j’ai eues concernant mon histoire, je ne veux pas la revivre encore une fois, ma relation avec ma mère avec le temps elle est devenue normale, car j’ai l’impression elle croit que c’est passager, donc je la laisser penser comme ça c’est mieux pour nous deux.

Sarah* un prénom d'emprunte pour cacher son vrai prénom, un grand merci à Sarah qui a témoigné sans hésiter . 

Bonjour,

Suite a lecture de votre message sur Facebook je vous envoi mon petit parcours « Je m'appel Douha, je suis d'alger, j'ai 27 ans et j'occupe le poste de responsable commerciale dans le domaine des services. j'ai toujours pensé être BI mais ces dernières années j'ai compris que c'est la contrainte sociale qui faisait que la présence d'un homme dans ma vie me semblait importante, et c'est que quand les choses sont devenus sérieuses avec mon compagnon de l'époque j'ai pris conscience que si je devais fini ma vie avec une personne ça serai avec une femme. Mon orientation m'a ouvert les yeux sur les discriminations et les inégalités, je met un point d'honneur a être égale a moi même avec tout mes interlocuteurs, quelque soit leur origine, leurs classe sociale, leurs niveau, leurs apparence….etc. Voila je pense que c'est tout ce qu'il y'a a dire, sauf peut être le combat de la justice continue…. »

« Salim* est un homme de 33 ans que toutes ses amies lesbiennes l’appelles « Salima » , a voulu nous faire part de sa vie, ses envies et ses souffrances, il se prête au jeu des questions-réponses».

LeXo Fanzine : Quel est ton orientation sexuelle ? 

Salim : malgré que j'ai quelques expérience avec des hommes mais je me sens pas gay. car avec un homme je me sens une femme et j'aime qu'il me face l'amour comme une femme. j'aime trop les femmes autant que femme lesbienne.

LeXo Fanzine : Comment tu te qualifie ? Une femme lesbienne ou un homme qui aimes les lesbiennes ??

Salim : c'est vrais j'ai un organe d'un homme entre les jambes , mais je rassemble un peu à une femme dans le corps, je me qualifié autant que femme lesbienne et non comme un homme qui aime les lesbiennes.

LeXo Fanzine : Quand as-tu su que tu avais cette attirance pour les lesbiennes ?

Salim : j'ai commencée à sentir que je suis une femme a l'âge de 17ans, ma première expérience sexuel avec un homme c'était à l'âge de 18ans. alors j'ai sentie que je suis lesbienne et j’ai eu une attirance envers les femmes lesbiennes a l'âge de 23ans.

LeXo Fanzine : Qu'est ce que tu attends d'une femme lesbienne!?

Salim : j'attends des femmes lesbiennes qu'elles me traitent comme femme lesbienne et m'appelle Salima. Je cherche sérieusement une femme lesbienne ou bisexuelle pour relation sérieuse et durable.

Salim* un prénom d'emprunte pour cacher son vrai prénom

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