>> Interview




>>L'interview de Chroniques Mauves par LeXo Fanzine

-Une petite présentation s'impose : Les Chroniques Mauves c'est qui ?

Les chroniques mauves c'est un collectif, une scénariste Catherine Feunteun, et 5 illustratrices : Soizick Jaffré, Carole Maurel, CAB, La Grande Alice et Louise Mars, qui se sont partagées 12 épisodes à dessiner. Au départ, Soizick devait tout dessiner, mais la tâche s'est avérée énorme, on a donc décidé de convoquer d'autres personnes ! et le résultat nous satisfait pleinement, car la différence des styles et des approches correspond bien à cette grande traversée dans le temps.

 

 -Avez-vous un rituel de travail ? Des petites manies ? Un espace entièrement dédié au boulot?

Ce travail a pris deux années. deux années de travail acharné. en plus, à part Catherine Feunteun, toutes les autres filles de l'équipe ont une autre activité professionnelle ! elles ont donc pris sur leur temps libre et leurs soirées pour dessiner leurs épisodes. elles étaient très motivées. On habite toutes dans la région parisienne, sauf CAB, qui habite Toulouse. mais on a communiqué par mail, on s'envoyait des dessins en permanence. en fait cette équipe a très bien fonctionné alors que les gens ne se connaissaient pas vraiment au départ, sauf CAB et Soizick, qui avaient déjà eu l'occasion de se croiser sur le stand LGBTBD au festival de la BD à Angoulême. On a dessiné l'épisode final, le 12, ensemble, en mélangeant les dessins de tout le monde, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner, mais tout le monde voulait tenter l'expérience, donc elles sont toutes venues chez moi un week-end avec leur matos, et c'était génial, on se passait les dessins pour les compléter, c'était complètement aléatoire, un peu le bordel, mais on s'est bien amusées.

Ce qui a bien fonctionné c'est que les "niveaux" de savoir-faire et d'expérience étaient très différents, mais on a passé notre temps à échanger des conseils, des infos, des critiques aussi.. et tout ça a permis qu'on arrive au bout. Carole Maurel a non seulement un grand talent et pleins d'animaux chez elle, mais elle est aussi une pro du dessin animé en plus de l'illustration, elle a réalisé la bande-annonce qui est géniale. Soizick ne se départie jamais d'un optimisme à toute épreuve, elle est super organisée et elle travaille à la vitesse de l'éclair, cet enthousiasme a profité à tout le monde; Cab est du genre "extra-terrestre", elle réalise des dessins incroyables,  très beaux à l'encre avec une précision qui nous a scotchées !!! c'est presque de la gravure, on était ébahies par ses dessins de beaubourg par exemple, elle est venue à paris faire une série de photos, et ensuite, elle a dessiné, les rues, les magazines etc.... c'est bluffant. ses dessins méritent d'être vus en grand format, on va voir ensuite si on ne peut pas réaliser de grands formats.

La Grande Alice est une fille super et unique aussi dans son genre, elle a un univers onirique bien à elle, elle tient un blog très drôle sur l'histoire d'une fille qui est très grande en taille, et c'est génial. elle est entrée dans cette équipe en dernier, et elle n'est pas lesbienne, mais elle a été tout de suite super intéressée par le sujet dans lequel elle a plongé avec passion en dessinant en plus un épisode pas simple : le cancer gay. Moi j'adore son style, très épuré, avec de grands à-plat. elle dessine sur son ordinateur et en ce moment elle termine une école dessin. Soizick par exemple dessine avec de la peinture, elle n'arrête jamais, elle va dans les cafés, elle sort son matos et elle se met à croquer les gens autour d'elle. tout le monde a travaillé avec ses méthodes et ses petites manies...mais je me souviens que chaque fois qu'on voyait arriver une nouvelle série on était super contentes du résultat. c'est moi, même parfois, qui a modifié un peu le scénario parce qu'une des filles s'était lâchée sur un dessin qui ne suivait pas vraiment le scénar mais qu'elle avait envie de faire... en gros, sur les quelques 1500 dessins réalisés, j'ai essayé de tous les utiliser.

 

-Où puisez-vous votre inspiration ?

Je vais parler pour moi, par rapport au scenario. j'avais envie de réaliser une saga lesbienne sur une durée très longue , 60 ans, des années 50 à aujourd'hui, pour qu'on ai le temps de voir évoluer plusieurs types de femmes, de plusieurs générations, et de voir ces générations se croiser, se comprendre ou pas, se heurter même ou parfois s'opposer. trois générations de lesbiennes sont décrites dans la bd : des femmes nées dans les années 50, donc qui ont une soixantaine d'années aujourd'hui. Des filles nées dans les années 70, la "génération X", et des jeunes, qui ont aujourd'hui dans la vingtaine. Tout cela fait qu'on voit évoluer une bonne quinzaine de personnages dans leur vie quotidienne de lesbiennes.

 

-Que raconte les BD ?

Les chroniques mauves racontent en 12 épisodes la vie quotidienne et les aventures d'une quinzaine de lesbiennes de générations différentes, sur une soixantaine d'années. C'est une perspective originale, qui permet de découvrir plusieurs générations qui se succèdent et évoluent différemment.


-A qui s'adressent les BD ?

Ce qui est très important pour moi, et les illustratrices étaient d'accord avec moi là-dessus, c'est que les Chroniques Mauves puissent s'adresser à tout le monde ! C'est essentiel et ça fait partie de l'objectif de ce roman graphique : raconter des histoires de lesbiennes à un public le plus large possible. par exemple, je l'ai donné à ma mère, qui ne sait pas forcément tout ce qui se passe dans ma vie, elle m'a dit qu'elle avait appris plein de choses :-)

 

-Envisagez-vous d'autres projets ?

Je crois que sur toute l'équipe des illustratrices, elles ont toutes ds projets de dessin c'est certain ;-) je sais que soizick et CAB ont un autre boulot principal qu'elles ne lâcheront pas, mais pour carole maurel et la grande alice oui, c'est le dessin qui compte avant tout ! pour moi qui suis scénariste, oui, je travaille déjà sur un nouveau roman graphique avec des lesbiennes dedans...mais c'est complètement différent, c'est un polar sous forme d'un road movie. je termine le scenario bientôt.

 

-Selon vous qu'est-ce qu'une bonne BD?

C'est une histoire qu'on ne peut pas lâcher ! dans laquelle chaque dessin émet des bruits, des odeurs, des ambiances, dans laquelle on donne une voix aux personnages. la bd c'est magique pour ça, plus que le ciné parfois, parce que toutes ces ambiances, elles proviennent de nous, de notre force imaginative, alors que le cinéma nous les impose.

 

-Le mot de la fin ?

Je parle pour toute l'équipe : une très longue vie à LeXo Fanzine, le premier mini magazine de filles algériennes !! on salut toutes les algériennes et on est très fières et touchées que vous vous intéressiez à nous.

 

 

>>www.leschroniquesmauves.com<<

 

Par : LeXo Fanzine


>>L'interview de Paula Dumont écrivaine par LeXo Fanzine

-Une petite présentation s’impose : Paula Dumont  c'est qui ?

Paula Dumont, née en 1946 (65 ans). Docteure es Lettres, professeure retraitée (IUFM de Montpellier), écrivaine : quatre livres publiés à ce jour. Tout d'abord, je suis l'auteure de l'une des rares autobiographies de lesbienne en langue française. Cette autobiographie se présente sous la forme de deux volumes : Mauvais Genre, parcours d'une homosexuelle et La Vie dure, éducation sentimentale d'une lesbienne. J’ai publié également un livre militant : Lettre à une amie hétéro, propos sur l'homophobie ordinaire. Enfin tout dernièrement, un conte philosophique : Le Règne des Femmes ce conte tente de répondre à la question : "Si les femmes avaient le pouvoir, le monde irait-il mieux ?"

 

-Quel est votre parcours, votre formation ?

J'ai fait des études de Lettres et j'ai soutenu une thèse d'histoire littéraire consacrée à Colette : Colette et la Grande Guerre, les répercussions de la guerre de 1914-1918 sur l'art et la pensée de Colette.

 

-Comment est née cette passion pour l'écriture et pourquoi?

Quand on fait des études de Lettres, on est sans cesse confronté aux plus grands auteurs de toutes les civilisations. Il me semble donc naturel qu'un jour on ait envie d'essayer de suivre leur exemple.

 

-D’où vient votre inspiration?

Dans la mesure où j'ai été tout au long de mon existence en butte à la lesbophobie et au sexisme, j'écris sur ces deux sujets. Ma Lettre à une amie hétéro s'efforce d'ailleurs de montrer que l'homophobie et la lesbophobie s'enracinent dans le sexisme.

 

-A quel genre littéraire estimez-vous appartenir, et pourquoi ? 

Mes quatre livres sont très différents les uns des autres. Mauvais Genre est une réflexion sur mon enfance et mon adolescence ; La Vie dure est un récit ; Lettre à une amie hétéro est un essai et Le Règne des Femmes est un conte philosophique. Le point commun de ces quatre livres, c'est leur engagement en faveur des LGBT. Je suis donc une écrivaine engagée.

 

-Avez-vous un rituel de travail ? Des petites manies ? Un espace entièrement dédié au boulot?

Je passe la matinée à des promenades et aux corvées diverses du quotidien. Après le repas de midi, je vais dans mon bureau, où jadis je corrigeais mes copies, et je me consacre à des lectures sérieuses et/ou à l'écriture. Je ne m'arrête de travailler qu'au moment du repas du soir. Ensuite, je lis sur Internet, ou des journaux et revues, ou je regarde un DVD ou une émission de télévision. A ce rythme, j'ai pu jusqu'à aujourd'hui publier un livre par an depuis que j'ai trouvé un éditeur.

 

-Que trouve-t-on dans vos bouquins  ?

On trouve dans mes deux premiers livres le récit de mon existence de lesbienne jusqu'à l'âge de quarante ans. Cette écriture m'a permis de réfléchir à ce que j'ai vécu et il me paraît important que les jeunes lesbiennes, celles qui pourraient être mes filles et mes petites-filles, sachent comment on vivait dans les années 50, 60, 70 et 80, quand on était né dans une famille très modeste, quand on avait des parents très croyants (catholiques) et quand on vivait dans une toute petite ville (5000 habitants). A la suite de ce retour sur mon passé, j'ai éprouvé le besoin de mettre au net mes réflexions sur l'homophobie, la lesbophobie et le sexisme et c'est ainsi que j'ai écrit ma Lettre à une amie hétéro qui s'appuie non seulement sur mon expérience personnelle, mais sur de nombreuses lectures. Il y a une bibliographie à la fin du volume.   Enfin, Le Règne des Femmes est une petite histoire qui se passe dans 5000 ans. Les femmes ont pris le pouvoir si bien que les rôles masculins et féminins sont inversés, ce qui me permet de faire une critique du monde sexiste dans lequel on vit actuellement.

 

-Seriez-vous malheureuse si vous étiez dans l'impossibilité d'écrire ?

Impensable. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre. Quelquefois, je pense à des malheureux qui ont perdu la vue et je suis terrorisée à l'idée que cela pourrait m'arriver. J'ai eu envie d'écrire pendant toute mon existence, depuis cinq ans je peux réaliser ce rêve, donc j'écrirai jusqu'à ce que je ne puisse plus : infirmité, fatigue, maladie... Qui vivra verra !

 

-Envisagez-vous d'autres projets ?

D'autres livres. Plusieurs sujets me trottent par la tête, mais je ne me suis pas encore décidée pour un ouvrage précis. Souvenez-vous que Le Règne des Femmes n'est sorti que depuis trois semaines ! Laissez-moi souffler un peu !

 

-Avez-vous une devise, une ligne de conduite ou de pensée ?

La liberté est le plus grand des biens. Vivre libre et laisser les autres, femme et hommes, libres également de choisir leur destin.

 

-Une dernière question pour finir, selon vous qu'est-ce qu'un bon livre ? Et le mot de la fin 

C'est celui qui apporte au lecteur quelque chose d'authentique. Un exemple : il y a trois ou quatre ans, j'ai vu sur une scène de théâtre une comédienne qui jouait le rôle d'une vieille femme du Maghreb qui avait passé sa vie en France. En moins de deux heures, j'ai compris et surtout senti ce que cette femme avait vécu. J'aurais pu lire une bibliothèque entière sur l'immigration, j'aurais été moins bien informée. Le texte de ce monologue théâtral était un excellent texte. La preuve : je m'en souviens encore ! Mais j'ai oublié le titre de la pièce...

 

Par : LeXo Fanzine


>>L'interview de "L’écrivaine Caroline Ellen" par LeXo Fanzine

L’écrivaine Caroline Ellen

 

Auteur de romans lesbien « Comédie Italienne » ou « Fragments d’exil » Caroline Ellen Nous fait honneur pour ce mois de mars, elle répond en toute franchise à nos questions :


-Une petite présentation s’impose : Caroline Ellen c'est qui ?

Un électron libre

 

-Comment est née cette passion pour l'écriture et pourquoi?

Elle a commencé avec une passion viscérale pour la lecture. Au siècle dernier, à l’époque où j’étais encore une petite fille sage (genre, jusqu’à 12 ans environ), j’avalais sans modération Alexandre Dumas, Michel Zévaco, Jules Verne, Paul Féval, la Comtesse de Ségur, Enid BlytonŠ etc. A tel point que ma mère croyait que j’allais tomber malade, et mon père a tout de suite compris que j’étais une inadaptée sociale. Pas grave, j’ai continué à dévorer des bouquins.

 

-D’où vient votre inspiration?

C’est pas très original, mais le plus souvent je m’inspire de ce que j’ai vécu. Dans certains romans, c’est presque de l’autobiographie intégrale : «La vie est gay », « Comédie italienne », « Mémoire d’août », « Trois jours avec elle », et puis le prochain, « Sous tes pavés, ma plage ». Pour d’autres, je m¹inspire peut-être des souvenirs d’une vie antérieure (bon, comme j'ai pas toutes les preuves de mes vies antérieures c'est juste une intuition ): « Le dernier chaos » . Mais pour mon préféré, «Fragments d’exil », j’ai tellement lu et relu, dans des dizaines de traductions et interprétations différentes, les fragments des poèmes de Sapphô, qu’à force, j’ai l’impression de l'avoir toujours connue, cette vie hallucinante, savoureuse, exaltante, pleine de bruit et de fureur. Pleine d'amour aussi. Peut-être que dans une vie antérieure (encore, lol), j’ai été une de ses esclaves dévouées. C’est sûrement pour ça que je sais tout sur elle.

 

-A quel genre littéraire estimez-vous appartenir, et pourquoi ?

Si le roman lez devient, (un jour, prochain ou lointain), un genre littéraire, on pourrait dire que c’est le genre de mes romans. Car je n’imagine pas une seconde, écrire une histoire sans un personnage central lez. Vrai, ça n’aurait aucun sens.

 

-Une bonne dose de romantisme dans vos romans, est-ce que Caroline Ellen est une grande romantique?

Si on part du principe que la vie est un roman, je répondrai oui. Caroline Ellen est totale romantique. Surtout pour la Saint-Valentin. Et puis, aussi, à Pâques. Et quelques fois, à la Trinité.

 

-Que trouve-t-on aussi dans vos romans ?

Des filles qui aiment les filles. Dans mon cas, c'est quand même le service minimum. Et puis des aventures qui finissent bien, ou au pire, pas trop mal. Des hétéros gayfriendly, toujours sympathiques. En même temps, je n'ai jamais rencontré de gayfriendly antipathiques. Dans mes romans, il n'y a pas beaucoup d’homophobes, c’est une race qui me déprime, alors j’en fréquente le moins possible. Même dans mes bouquins.

 

-Existe-t-il une version papier ?

ABSOLUMENT. TOUS MES ROMANS EXISTENT EN VERSION PAPIER. ET ILS SONT TOUS EN VENTE DIRECT SUR MON SITE ! Répétez-le à donf autour de vous ! Et n'hésitez pas à grouper vos achats, l'éditeur fait des réductions à partir de 2 exemplaires (ça commence à 10% et ça va jusqu'à 40%, un truc de fous ! Le barème des réductions est disponible sur mon site), impression top qualité, livraison parfaite. Rien à redire ! N'attendez plus pour en profiter ! Et pour savoir ce que vous achetez, rendez-vous sur le site carolinellen : vous trouverez des extraits (conséquents et bien sûr gratuits) de tous mes bouquins.

 

-Seriez-vous malheureuse si vous étiez dans l'impossibilité d'écrire ?

Sûrement. Je ne sais pas ce que je serai capable de faire dans ce cas-là. Tiens, par désespoir, je pourrais même me mettre au yoga... Ou au macramé.

 

-Pourquoi avez-vous créé un site Web et que vous apporte votre site Web ?

Le site, je l’ai créé pour donner un peu de visibilité à mes bouquins (qui restent très confidentiels pour l'instant. Mais, bon statistiquement, c'est tout à fait normal). D’ailleurs, ce pauvre site a eu des débuts difficiles. Je l’ai lancé pendant l’été 2010. Je n’ai informé que des contacts lez sur les réseaux sociaux. Bizarrement, quelques semaines après sa création, il a été signalé comme site dangereux sur le net. Quand on se connectait, on avait un affreux message de mise en garde concernant ce site (genre : « ceci est un site d¹hameçonnage, si vous entrez sur ce site, c’est à vos risques et périls... Genre, si tu cliques, ça va dévaster ta race). Putain, j’ai réalisé que dans le « milieu », devait y avoir des gens qui détestaient vraiment mes bouquins. Bon, j’ai réglé le problème avec Microsoft. Maintenant, vous pouvez y aller en détente, sans vous faire stresser dès le premier clic. Le site est là pour proposer mes romans aux filles qui peuvent avoir envie de les lire. Et aussi pour présenter des gens que j'aime bien dans la sphère underground LGBT (des filles qui écrivent ou qui font de la musique et qui ne fréquentent pas les bonnes personnes pour qu¹on parle d’elles sur les sites LGBT officiels. Elles ont donc peu d’écho dans ces médias) Et puis, surtout, le site me permet de rester en contact direct avec mes lectrices (et lecteurs). Et ça, c’est que du bonheur.

 

-Envisagez-vous d'autres projets ?

A part de nouveaux romans, non, aucun autre projet. Par contre, en ce moment, j’en ai cinq ou six dans la tête, et le dilemme (cornélien), c’est de choisir lequel je vais rédiger en premier.

 

-Avez-vous une devise, une ligne de conduite ou de pensée ?
« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort », comme disait ce bon vieux Fred. Et j’ai pu vérifier assez souvent que c’est très vrai. Bizarrement, à chaque fois que je suis confrontée à une épreuve de la vie, j’en retire une énergie supplémentaire. A croire que la rage de vivre et d’écrire permet de (presque) tout surmonter. Et de sortir de chaque combat encore plus sereine.


-Une dernière question pour finir, selon vous qu'est-ce qu'un bon livre ?

Un bon livre, c'est un livre qu’on dévore jusqu¹à la dernière page, en prenant à peine le temps de bouffer. Quand on arrive au point final, on se dit, merde, c’est déjà terminé ? Et ça énerve trop parce qu’on a juste envie que ça continue.

 

>> Caroline Ellen <<

 

Par : LeXo Fanzine